« L’eau donna origine à la Terre et à toute une série d’êtres semblables aux poissons. Ces animaux contenaient des hommes qui restèrent dans cette position jusqu’à leur puberté. A ce moment-là seulement les poissons s’ouvrirent en laissant sortir les hommes, qui étaient déjà capables de se nourrir. » Anaximandre
De tout temps, l’Homme a considéré l’océan comme un berceau. L’image mythologique du soleil et de la mer qui se rejoignent, pour être à l’origine de toutes choses, est présente dans presque toutes les cultures et les religions, sous toutes les latitudes, des flots perdus de la Nouvelle-Guinée et de la banquise polaire des esquimaux jusqu’aux rivages ensoleillés de la vieille Europe.
L’Histoire nous montre que la plongée en apnée est apparue avec le premier homme et qu’elle est inscrite dans son bagage. Jusqu’à l’arrivée et l’emploi généralisé du scaphandre autonome, qui a supplanté les gestes ancestraux, l’homme plongeait pour ramasser les trésors de la mer et se nourrir.
Les Kjoekkenmoeding : preuve la plus ancienne de la pratique de l’apnée
C’est dans la vieille Europe qu’existe la preuve la plus ancienne de la pratique de l’apnée alimentaire.
Au Mésolithique, il y a entre sept et dix mille ans, avant l’âge de la pierre polie, les rives de la Mer Baltique et de la Mer du Nord étaient habitées par des peuples blonds. Ancêtres directs des Scandinaves, chasseurs, ils portaient la pêche au niveau d’un art, comme en témoigne la multitude d’hameçons d’os, d’harpons barbelés, de lignes et de morceaux de filets formés en tendons de cerf trouvés sur place.
S’étendant depuis l’Est de l’Angleterre jusqu’à bien en avant de la Baltique, ils formaient ce qu’on a appelé la civilisation des « Kjoekkenmoeding ».
Le point commun de tous ces lieux est l’existence d’énormes tumulus qui, une fois découverts et analysés, se révélèrent être de fantastiques amas d’huitres et de coquillages comestibles s’entassant sur des hauteurs de trois à cinq mètres et représentant les restes des repas empilés, générations après générations, pendant plusieurs millénaires ! La consommation de ces huitres, remarquables par leur dimension, fut énorme puisque, pour les seuls sites de Jutland, les gisements représentent des milliers de tonnes de coquilles rejetées après consommation, à tel point que les premiers archéologues crurent qu’ils s’agissaient de bancs d’huitres fossilisés !
Il existait forcément une technique de plongée mise au point et exploitée par ces peuples pendant plusieurs milliers d’années, depuis leur arrivée sur ces côtes à la fin de la dernière période glaciaire, jusqu’à l’aube de l’âge de Bronze et l’abaissement des eaux à leur niveau actuel. On suppose que la tâche en incombait aux femmes pendant que les hommes étaient à la pêche ou à la chasse.
Cette orientation et cette fixation vers la vie marine d’une fraction de ces peuples qui, depuis le Cro-Magnon, envahirent et colonisèrent l’Europe, sont d’autant plus révélateurs « d’instincts » puissants qu’ils se sont perpétués à travers l’Histoire jusqu’à nos jours. Leurs descendants, les Scandinaves d’aujourd’hui, font toujours preuve de ce même amour pour la mer.
En Terre-de-Feu : nus sous la neige
À l’extrême pointe de l’Amérique du Sud, où le climat est plutôt froid et inclément, même si l’on a nommé cette région « Terre-de-Feu », il existe des tribus primitives qui ont, au fils des siècles, développé une résistance incroyable au froid et vivent pratiquement nus, été comme hiver.
Les médecins qui les ont étudiés ont découvert qu’ils avaient un métabolisme très lent et une couche de graisse sous-cutanée particulièrement épaisse. Ces deux avantages remplissent les conditions physiologiques pour faire d’un homme ou d’un animal un bon plongeur apnéiste.
En Patagonie, les premiers explorateurs furent ahuris de voir les indigènes s’immerger nus dans les eaux glaciales, souvent sous la neige et en ressortir après de longues immersions avec les produits de leur cueillette sous-marine.
L’encyclopédie Cousteau rapporte que :
« Les femmes de la tribu indienne Yahgan aujourd’hui presque éteinte, portaient seules la responsabilité de nourrir la communauté grâce aux mollusques et crustacés qu’elles allaient chercher complètement nues, dans des eaux dont la température moyenne est de 5°c. »
Une brève histoire de l’apnée dans le temps
Il existait des plongeurs en apnée il y a 4 500 ans et très vraisemblablement bien avant.
En Mésopotamie, on a mis à jour des objets décorés avec des perles qui provenaient d’huitres perlières gisant au fond des mers.
À une époque plus récente, des perles ont aussi été retrouvées, incrustées, dans certains objets d’art faisant partie de ruines englouties sous la mer de la dynastie de Tebe, il y a environ 3 200 ans de cela.
On sait aussi que les Grecs et les Romains faisaient un vaste usage d’éponges, récoltées au fond des mers. En Occident, ce sont les Grecs qui ont, les premiers, témoigné d’une réelle connaissance de la vie sous-marine. Hérodote nous parle des exploits du plongeur Scyllias de Scione et de sa fille, qui s’illustrèrent en allant sous l’eau couper les amarres de la flotte de Xerxès ; il nous raconte aussi comment les plongeurs apnéistes détruisirent la flotte de Serse, voilà 3 500 ans. Tucidide décrit comment, lors du siège de Syracuse en l’an 415 avant Jésus-Christ, des combattants sous-marins athéniens réussirent à scier les pieux des barrages anti débarquement des Siracusiens. Aristote, lui, raconte comment les plongeurs grecs réussirent à en faire autant durant le siège du port de Tyr.
Héraclide donna à l’homme-grenouille de l’Antiquité le nom de « skaphe andros », à l’origine du terme « scaphandre » actuel (qui signifie « homme barque »).
Alexandre le Grand avait, au IVème siècle avant l’ère chrétienne, des corps expéditionnaires qui disposaient de détachements « d’ultriculaires » ou nageurs-plongeurs. Ces véritables « nageurs de combat », qui correspondaient beaucoup à nos plongeurs de combat ou commandos marines modernes, utilisaient vraisemblablement une sorte de tuba comparable au « snorkel » moderne pour respirer en surface. Ils n’avaient pas encore de palmes, bien que Léonard de Vinci en dessinât quelques prototypes qu’il ne développa jamais.
Les Phéniciens et les Carthaginois avaient toujours, à bord de leurs navires de charge ou de leurs navires spécialisés dans l’exploration mercantile, des plongeurs apnéistes.
Certaines tribus des îles Salomon plongent depuis des millénaires. On y a retrouvé des lunettes de plongée creusées à même le bois, dont le hublot était fait d’écailles de tortue finement rabotées à la main jusqu’à devenir transparentes. Des lunettes semblables on été retrouvées en Perse, à Ceylan, en mer Rouge et dans le Pacifique.
Les chroniques espagnoles du XVIème siècle relatent les extraordinaires performances en apnées de plongeurs indiens autochtones des Antilles. Les Espagnols les faisaient plonger pour une bouchée de pain sur les épaves des nombreux galions qui s’échouaient et coulaient régulièrement aux Antilles, aux Caraïbes, aux Bahamas et le long des côtes de la Floride.
De nos jours, il existe encore, aux quatre coins du monde, de nombreux groupes ethniques qui vivent des revenus de la plongée en apnée.
Au Japon : les Amas, « pêcheuses de perles au savoir ancestral »
Les femmes Amas, appelées « pêcheuses de perles » plongent en apnée, en tenue traditionnelle blanche, pour récolter des trésors sous-marins (algues, coquillages, oursins, ormeaux, langoustes) et rechercher des huîtres perlières. Certaines chroniques japonaises, le Gishi-Wajin-Den, datant de 268 avant J.C les mentionnent déjà. Leur tenue blanche sert, selon elles, à éloigner les requins, mais elles plongeaient initialement nues ou en chemisette de cotonnade. Certaines d’entre elles plongent aujourd’hui en combinaison de néoprène.
En Japonais archaïque, le mot « Ama » signifiait « Océan ». Le caractère d’écriture distinguant le plongeur de la plongeuse signifie le « samurai » de la mer. Celui qui dépeint la plongeuse voulant dire « femmes des mers ».
C’est à la pêche sous-marine, soit à la main, soit avec un harpon, que se consacraient les hommes, fonction qui a pratiquement disparu de nos jours. Les femmes assurent, elles, le ramassage des huitres pour l’industrie perlière et de la multitude des produits alimentaires sous-marins, algues comme crustacés, dont sont friands les Nippons.
Les modes de plongée des Amas se divisent en trois catégories types, qui se retrouvent partout dans le monde, là où l’homme pêche par nécessité :
- Koisodo ou Cachido : technique de plongée la plus simple, pratiquée par les très jeunes amas en apprentissage et les Amas âgées, avant la retraite. La Koisodo n’utilise pas de bateau et se rend directement sur les lieux de plongée depuis la grève, ne dépassant pas quatre ou cinq mètres de profondeur. Elle transporte avec elle un flotteur auquel est accroché un filet dans lequel elle place ses prises. Son temps d’apnée est court, entre 15 et 20 secondes.
- Nakaisodo ou Funado : le type de plongée est plus élaboré. Y participent les jeunes femmes qui ont été Koisodo pendant quelques années. Leur âge oscille entre 17 et 20 ans. Elles travaillent en groupe de cinq à dix, depuis une barque maniée par un ou deux pêcheurs qui jouent un rôle de veilleurs, pour la sécurité des Amas plongeuses. Leurs apnées varient entre 30 et 45 secondes. Les plongées, plus profondes, atteignent sept ou huit mètres. Chacune des jeunes filles s’éloigne de la barque en tirant avec elle une bassine flottante, à laquelle elle est reliée et qui sert de réceptacle pour sa pêche. Lorsque les plongeuses commencent à sentir l’effet du froid, tout le monde retourne sur la plage où un feu de bois les réchauffe jusqu’à la prochaine séries d’apnées.
- Oisodo : dans cette catégorie entre les vraies professionnelles, dont l’âge oscille entre 20 et 50 ans. Elles maitrisent les techniques de l’apnée et plongent jusqu’à 25 – 30 mètres. Afin d’économiser leur énergie et leur provision en oxygène, gueuses (de 11 à 15 kilos) ou ceintures lestées ainsi que poulies d’ascension sont systématiquement employées et cela depuis fort longtemps puisque des textes du XIème siècle en parlent déjà. Les temps d’apnée oscillent entre 45 et 60 secondes, mais peuvent atteindre 2 minutes. L’Ama Oisodo effectue une moyenne de cinquante plongées le matin, suivies d’une autre cinquantaine l’après-midi. Entre chaque plongée, elle se repose le long de la barque, en pratiquant une hyperventilation tempérée par un long sifflement systématique et qui s’entend de fort loin. Pour son confort, la barque est pourvue d’un genre de brasero auprès duquel la plongeuse vient se réchauffer et boire le thé brûlant lorsqu’elle a vraiment froid.
Autrefois, les femmes Amas perçaient leurs tympans afin d’éviter les problèmes de compensation à la descente. Cette pratique est aujourd’hui révolue et a laissé place à l’apprentissage – les connaissances en la matière ayant évolué – des différentes techniques d’équilibrage à la descente (Valsalva, Frenzel, Frenzel mouthfill, Béance Tubaire Volontaire), qui laissent toutefois des séquelles auditives.
Les Amas sont aujourd’hui au nombre de 2 100. Souvent âgées, elles sont de moins en moins nombreuses à pratiquer cette activité, belle, dangereuse et peu lucrative : les Amas vieillissent sans transmettre leur savoir.
Elles sont témoins de l’appauvrissement des mers : les ormeaux, leur plus grande source de revenus dont la chair et la nacre sont très convoitées, se font rares. Pollution et surpêche ont réduit leur nombre de 90% en 40 ans. Un kilo d’ormeaux se négocie autour de 8 000 yens (65 euros) et ils sont désormais issus de l’élevage. Pour autant, la rude concurrence n’ébranle pas leur esprit communautaire :
« Nous n’avons jamais eu l’esprit de compétition entre nous, sinon, les coquillages auraient complètement disparu. »
Au Japon, nombreux sont ceux qui souhaitent inscrire l’activité des Amas au patrimoine immatériel de l’Humanité de l’UNESCO.
En Corée : les Haenyo, « femmes de la mer »
« Les Haenyo sont les baromètres de notre environnement. Elles font partie de l’écosystème de l’île. Elles nettoient, gèrent et protègent les fonds marins, comme un paysan sa terre. » Lim Baek-yeon, fils et petit-fils de Haenyo.
A contre-courant de la société confucianiste patriarcale de la Corée du Sud, qui a longtemps conféré aux femmes un statut inférieur à celui des hommes, une province a vu se développer, sur ses terres volcaniques, une communauté de pêcheurs basée sur une structure sociale de type matriarcale : la province du Jeju-do.
La province du Jeju-do, île située au sud de la Corée, est très dépendante des produits de la mer. L’apnée alimentaire y était l’affaire des hommes depuis toujours. Ils plongeaient pour subvenir aux besoins de leurs familles, du lundi au dimanche, de Janvier à Décembre. Au XIXème siècle, cette activité fut lourdement taxée et la rendit non rentable. Les femmes, non concernées par ces taxes, prirent alors le relai et les produits de la mer devinrent la principale source de revenu des familles.
Pendant plus de 100 ans, chaque femme née dans un village de pêcheurs se destinait à devenir Haenyo : elles apprenaient à nager vers 7 – 8 ans et devenait plongeuse a 15 – 16 ans.
Les Haenyo sont des apnéistes expérimentées, capables de ne pas respirer pendant plus de 2 minutes et d’évoluer à des profondeurs supérieures à 25 mètres, en tenant compte des dangers que peuvent représenter requins et méduses. Elles plongent même l’hiver, lorsque la température de l’eau avoisine les 8°c.
Les Haenyo occupèrent rapidement le rôle de « chef de famille », rapportant argent et nourriture au foyer et reléguant ainsi leurs maris aux tâches ménagères. Cette évolution, en contradiction avec le confucianisme coréen, dérangea les administrateurs de Séoul qui tentèrent, sans succès, d’interdire aux femmes de plonger, prétextant qu’elles exposaient leur peau nue en mer. En 1950, l’île comptait plus de 30 000 femmes de la mer et la province du Jeju-do était devenue une structure sociale matriarcale.
À la fin des années 1970, l’exportation des produits de la mer vers le Japon rendit les Haenyo riches, mais cette prospérité signa également le début de leur déclin. Avec leurs gains, les Haenyo envoyèrent leurs filles à l’école, où elles se formèrent à des métiers moins durs que celui de leurs mères, pendant que le tourisme de l’île se développait. Après leurs études, elles préférèrent travailler dans l’industrie (notamment du tourisme de l’île) ou dans les grandes villes et contribuèrent ainsi à la perte de l’activité des Haenyo, dont le nombre ne cesse de décroitre : en 2003, il n’y avait plus que 5 650 femmes de la mer recensées sur Jeju-do et 85% d’entre elles avaient plus de cinquante ans.
Le développement du tourisme a également permis aux hommes de retrouver une activité professionnelle, rendant incertain le maintien de la structure sociale matriarcale de Jeju-do.
Alors même que leur activité est en train de disparaitre, le regard des Coréens et des administrateurs de Séoul a changé : les Haenyo sont devenues un objet de fierté et les autorités louent leur courage et leur dévouement. L’île de Cheju regorge de statues à leur effigie et un musée leur est consacré. Le 1er Décembre 2016, l’activité des Haenyo a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité de l’UNESCO.
Fasciné par cette culture, le photographe Hyung S. Kim est parti s’installer sur l’île en 2012 et photographie quotidiennement ces femmes plongeuses.
En Indonésie : les Bajau, nomades de la mer
Entre la Mer de Chine, la Mer de Sulu et la Mer de Célèbes, au Sud-Est de la côte de l’Asie, entre Taïwan au Nord et Bornéo au Sud, s’étend un chapelet de 7 100 îlots et îles dont 90% ne sont pas habitées et 60% n’ont pas encore de nom.
Quelque part ici vivent les Bajau, hommes libres, poètes, derniers vagabonds et peuple des records d’apnée : pêcheurs ancestraux, ils passent 60% de leur journée dans l’eau. Capables de ne pas ventiler pendant plus de 13 minutes, ils descendent jusqu’à 70 mètres de profondeur, seulement équipés d’un lestage et d’un masque.
Les Bajau, Badjos ou encore Bajo font partie des peuples appelés « Nomades des mers » ou « Gitans de la mer » – car ils ne restent jamais longtemps au même endroit – comme les Moken de Birmanie, les Orang Laut de Riau et les Urak Lawoi de Thaïlande. Les Bajau vivent sur les petites îles d’Indonésie et les côtes de l’île de Sulawesi, en harmonie parfaite avec la nature et au rythme des flots. A bord de leur pirogue en bois – qu’ils ne quittent que pour se mettre à l’abri des tempêtes – les Bajau collent leurs oreilles à la surface de l’eau et y décèlent les mouvements des poissons (qui composent 100% de leur alimentation) comme les mouvements sismiques des fonds marins.
Homme ou femme, été comme hiver, les Bajau sont plongés dans le grand bain de l’océan dès l’âge de 3 ans et deviennent rapidement d’excellents nageurs. Leur pratique intensive de l’apnée entraine une adaptation physiologique de leurs corps aujourd’hui étudiée par de nombreux scientifiques. Les études montrent que le peuple Bajau a développé :
- Une cage thoracique plus large que la moyenne, jouant directement sur leur volume pulmonaire et leur permettant d’embarquer une plus grande quantité d’O2 au départ,
- Le gène PDE10A, responsable de la sécrétion d’hormone thyroïdienne en lien avec l’augmentation du volume de la rate (jusqu’à 50% plus volumineuse que chez d’autres peuples plongeurs), favorisant les capacités d’oxygénation des individus.
Le mode de vie des Bajau est aujourd’hui menacé, comme celui des Amas et des Haenyo. La surpêche, les techniques nouvelles de plongée à air comprimé, les vêtements iso thermiques, les palmes et tout l’ensemble des artifices qui permettent à n’importe quel terrien de se déguiser en imitation de mammifère marin sonnent malheureusement le glas d’une des activités les plus nobles et les plus saines de ces peuples, tournés traditionnellement vers la mer.
Sources
Wikipédia
France 24, Au Japon, les Amas ou « femmes de la mer » perpétuent la pêche traditionnelle aux coquillages
Jacques Mayol, Homo Delphinus
© Keystone Features – Une plongeuse Ama en Août 1959
© Hyung S. Kim – Portraits des Haenyo
Quel grand merveille, ce travail Philippe est extraordinaire, je navigue dans tes articles avec faim et bonheur.
Ça pose des questions étiques cette article, une vie sur terre avec la fascination de la mer, des peuples qui vivent et rêvent la mer sont pourtant témoins de la situation catastrophique et sont si menacé, car ils sont, eux aussi, habitants de la mer.