Secrets de coach pour la performance des athlètes : Glenn Doc Rivers

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Cet article est un peu à part de ma ligne habituelle, puisque j’y parle davantage de mental et du rôle du coach que de l’apnée même. Il y est question des qualités d’un bon coach, pour faire un bon athlète, que le sport se joue seul ou en équipe. Le métier de coach sportif est un métier fabuleusement humain, dans lequel on prend du plaisir à voir des personnes grandir, devenir de meilleurs sportifs en réalisant qu’on a une part là-dedans. Plus que cela, l’article vise surtout à mettre en lumière des règles ou des mojos, des attitudes, des façons de penser et d’agir – utilisées par les coachs (qui sont, le plus souvent, d’anciens athlètes) – pouvant être reprises personnellement par les athlètes et, dans notre cas, les apnéistes, pour évoluer dans leur discipline.

Cet article est le premier d’une série de 5 articles, dont chacun sera dédié à un coach différent, coach de grandes équipes ou de grands athlètes internationaux. Ici, nous évoquons Glenn Doc Rivers, coach de l’équipe de basket les Celtics de Boston (pendant la période 2004 – 2013), qui évoque les 6 règles de vie ayant contribué à la victoire des Celtics sur les Lakers au Championnat du monde NBA de 2008.

Bonne lecture !

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Glenn Doc Rivers

Glenn Doc Rivers et les Celtics de Boston (2004 – 2013)

Entraineur et ancien joueur américain de basketball, Glenn Doc Rivers est aujourd’hui l’entraineur des 76ers de Philadelphie dans la NBA. En tant qu’ancien athlète, il précise avoir une routine quotidienne à laquelle il ne déroge jamais (réveil / abdos / pompes / jogging) et qu’il apprécie arriver au travail avant tout le monde. Indépendamment de cette routine, il travaille autour de 6 règles qu’il estime fondamentales pour « faire grandir un athlète, un mental et une équipe ». Elles sont, toutes, sans exception, transposables à l’apnéiste qui souhaite trouver des postures pour progresser. Les voici :

  • Règle n°1 : Le plaisir
  • Règle n°2 : Finir la course
  • Règle n°3 : Ne te pose pas en victime
  • Règle n°4 : Ubuntu est un mode de vie
  • Règle n° 5 : La pression est un privilège
  • Règle n°6 : Les champions avancent

Règle n°1 : Le plaisir

C’est une règle fondée sur le bon sens, que chaque athlète connait au début de sa pratique : spontanément, on ne dit pas « je vais à l’entrainement » mais « je vais à l’apnée ». On choisit un sport car il nous plait, nous détend et qu’on y trouve du plaisir en le pratiquant. Cette notion-là ne doit pas se perdre, avec le temps. Glenn Doc Rivers le formalise parfaitement :

Quand j’étais jeune, qu’on me demandait où j’allais, je répondais que j’allais jouer au basket. Je n’ai jamais parlé d’entrainement. Je n’ai jamais compris pourquoi les gens parlaient d’entrainement. Le basket c’est un jeu et j’adore ça. Je ne l’ai jamais considéré comme une torture, mais comme un plaisir pour moi. Où tu vas ? Je vais jouer !

-> La notion de plaisir dans l’apnée

La notion de plaisir est fondamentale dans la pratique d’un sport, quel qu’il soit et sans doute encore davantage en apnée, car le corps est mis en état de « survie » lors de l’effort. Au regard des nombreux sacrifices que l’apnée exige pour progresser (régime alimentaire, entrainements physiques cardio et musculaire, apprentissage de la détente mentale), il est fondamental que ces efforts soient orientés sur une logique de plaisir et de détente, dans l’eau et hors de l’eau, afin de pouvoir y progresser sereinement. Chacun disposera de ses propres motivations (avoir une bonne hygiène de vie, progresser dans ses distances, dans ses temps, se sentir bien dans l’eau), mais les définir, en amont de sa pratique, semble important pour conserver cette dynamique de jeu, particulièrement lorsque les cours – en avançant dans l’année ou dans le niveau de l’athlète – deviendront bien plus engageant physiquement.

Règle n°2 : Finir la course

Cette règle de vie et de coaching, Glenn Doc Rivers la tient d’une expérience de vie également, qu’il évoque dans un épisode d’une série Netflix que j’ai trouvé passionnante.

Au primaire, la maitresse nous a demandé d’écrire au tableau ce que nous voulions faire plus tard. J’ai inscrit « je vais être joueur de basket ». Elle a effacé la phrase et m’a demandé d’être plus réaliste, m’a dit que ce n’était pas possible, que je devais choisir autre chose. Je suis retourné au tableau et j’ai écrit : « je veux être joueur de basket. » Elle l’a effacé à nouveau et mon père a dû venir me chercher à l’école. Il m’a dit que je faisais n’importe quoi en classe, que je ne prenais pas les choses au sérieux, que je n’aurais aucun avenir si je continuais ainsi. Mais il m’a aussi dit : « Écoute, c’est un super objectif, il est encore trop tôt pour que tu saches ce que tu veux devenir plus tard, mais ce qui est le plus important, quand on commence une course, c’est de la finir.

-> « Finir la course » et l’apnée

Il n’y a aucune difficulté à transposer cette règle à l’apnée, comme chaque lecteur doit le ressentir (et peut être même en sourire). Combien de fois partons-nous sur une prise de performance en nous donnant un temps ou une distance et, dès que nous rentrons dans l’apnée même, que les muscles tirent, que l’inconfort se fait sentir, que le mental devient fragile, alors nous oublions le plaisir pour la lutte qui prend le pas sur tout le reste et, peu motivé(e)s à vouloir engager cette lutte, nous sortons de l’eau alors que nous aurions pu aller chercher notre temps ou notre distance ? Un nombre incalculable de fois ! Combien d’entre nous, après être sorti(e)s, après la première ventilation, ressentent cette déception de ne pas être « allé(e)s plus loin » ? De ne pas avoir fait cet effort supplémentaire ? C’est précisément dans ce cas que la notion de plaisir et de détente mentale prend tout son sens, pour savoir aller chercher ce supplément de motivation qui nous permet de finir la course, aller chercher l’objectif et de sortir satisfait(e)s de l’eau (et du cours ou du moins de la ligne). À méditer, donc. Lorsque l’inconfort sera là, rappelez-vous de vous détendre, souriez et puisez ce supplément d’énergie pour aller chercher la performance que vous vous êtes donnée au départ : vous serez satisfait(e)s après ça (et vous aurez progressé, quelle que soit la distance ou le temps) !

Règle n°3 : Ne te pose pas en victime

En 2007, l’homme d’affaire Donald Sterming, anciennement propriétaire des Clippers et employeur de Glenn Doc Rivers, tient des propos racistes sur les afro-américains. L’enregistrement est diffusé sur Internet avant que les médias ne s’en emparent et n’en fassent la une de l’actualité. À l’époque, un match doit avoir lieu avec les Celtics et l’équipe n’a pas envie de le jouer, désireuse de montrer sa contestation auprès de leur employeur, Donald Sterling. Glenn Doc Rivers expliquera qu’il ne savait pas s’il devait porter ou non le maillot de l’équipe le soir du match, puis il décida de le faire, désireux de représenter l’équipe dont il est, alors, l’entraineur. Sur place, il constate son erreur : aucun joueur ne porte le maillot. Il cherche alors à motiver les joueurs mais réalise qu’aucun d’eux n’est réceptif. Il expliquera :

Je tenais toujours un bloc-notes des choses que je voulais dire avant un match, mais ce soir-là je l’ai posé, car j’ai su que j’allais devoir parler avec mon cœur. Je leur ai confié ce que je ressentais et avoué qu’aucun d’eux ne pouvait être plus bouleversés que moi par cet enregistrement. J’ai raconté mon passé, le racisme dont j’ai été victime toute ma vie en tant que personne noire. Mes parents me répétaient sans cesse qu’on ne devait être les victimes de personne. Je leur ai dit, à mes gars, ce soir-là. Que s’ils ne voulaient pas jouer, on ne jouerait pas. Mais j’ai ajouté que lorsque j’étais gosse et que je jouais seul dans mon jardin, je reproduisais le bruit de la foule en délire chaque fois que je marquais le panier décisif. Et cet imbécile de Donald Sterling n’apparaissait pas dans mes rêves. Et qu’il était hors de question que ce type vienne mettre fin à mes rêves ce soir.

Les Celtics de Boston ont joué le match et l’ont gagné. Ils ont pris une décision collective et, de la même façon, ont décidé collectivement de manifester leur colère en retirant leurs vestes et en jouant avec le maillot de l’équipe porté à l’envers. Cette action a pris tout autant d’ampleur que les propos de Donald Sterling et a permis à l’équipe de trouver une dynamique collective nouvelle et puissante.

-> La « victimisation » dans la pratique de l’apnée

Quelle que soit l’expérience de vie qui nous mène à une règle que l’on se fixe dans la pratique d’un sport, cette dernière peut être transposée dans d’autre sport, même s’il est individuel, comme dans le cas de l’apnée. Et, en effet, il n’est pas rare, dans ce sport, quand le mental fait défaut, quand le supplément de motivation nécessaire à « finir la course » fait défaut, que l’on incrimine la forme du moment, la température de l’eau, l’ambiance à la piscine, la défaillance d’un programme d’entrainement ou d’une préparation ou bien encore le stress de la journée. Rien de tout cela ne doit venir perturber ce moment que vous vivez, entre vous et vous-mêmes, dans l’eau, dans le plaisir de la détente, du dépassement et les ressentis inconfortables qui mènent à ce plaisir. Et si, ce jour-là, ce supplément de motivation fait défaut, l’accepter est fondamental et permet de se projeter sur la prochaine fois. Aucun élément extérieur, aussi perturbant soit-il, ne saurait justifier votre volonté – ou absence de volonté – du moment, à réaliser votre objectif pleinement défini. Il est sain de pouvoir s’auto-évaluer sans jugement, en bienveillance et reconnaître ses forces tout autant que, parfois, ses faiblesses. Et découvrir également que, parfois, quand « on ne le sent pas », quand rien ne va en dehors de l’eau, alors c’est dans l’eau que nous nous étonnons à réaliser nos plus belles performances. Il n’est pas rare, en effet, de se tromper lorsque nous avons des idées en tête, mais il ne faut jamais abandonner ou « baisser les bras ». On apprend de nos erreurs si on ne se laisse pas embarquer dans des idées préconçues.

Règle n°4 : Ubuntu est un mode de vie

Cette règle régit parfaitement les sports collectifs, mais elle peut néanmoins amener une motivation nouvelle à l’apnéiste qui s’entraine en groupe, bien que la performance soit individuelle.

Dans le cas de Glenn Doc Rivers, elle est contextualisée par un changement d’équipe, courant 2008 et l’arrivée de 3 profils de « meneurs », ce qui rendait les jeux difficiles, les égos individuels prévalant sur la performance collective. Il diffuse alors à l’équipe le concept Ubuntu, qui contribue à aligner les astres : championnat après championnat, les Celtics de Boston remportent toutes les victoires. Ubuntu : ce n’est pas un mot, mais un mode de vie, un concept. Une notion difficile à traduire. Ubuntu est l’essence même de l’humanité, qui explique qu’un être humain solitaire est une contradiction. Desmond Tutu et Nelson Mandela ont prêché cette philosophie en Afrique.

Je dois apprendre, des autres, à être humain. On n’existe qu’à travers les autres. Je ne peux pas atteindre mon idéal si vous ne l’avez pas atteint. Je ne me sens pas menacé par vous, car vous êtes bons. Et plus vous l’êtes, plus je le suis moi-même. Meilleur tu es, meilleur je suis. Ubuntu, c’est se réaliser à la place qui est la nôtre et cela est possible parce que l’autre se réalise à la place qui est la sienne. 

-> Ubuntu dans les entrainements d’apnée

Il y a énormément de points positifs à diffuser Ubuntu dans un groupe d’apnéistes qui se côtoient à l’entrainement : par les échanges, les discussions, les astuces des uns et des autres, les ressentis partagés, on relativise nos propres peurs ou inconforts, on estime davantage nos performances, on prend de plus en plus confiance en soi. Ubuntu permet la cohésion, le support – importants lors des compétitions – et le travail en intelligence émotionnelle : ne plus se dévaluer par rapport aux performances des uns et des autres mais apprendre par rapport aux performances des uns et des autres.

La diffusion des savoirs, des pratiques, en bienveillance. La présence à l’autre. L’adaptation d’un même programme par rapport aux différences des uns et des autres sont autant de points fondamentaux à la progression individuelle et collective.

Il existe quelques compétitions d’apnée qui se jouent en équipe (dont l’Open de Lyon) et je vous conseille fortement de vous y inscrire en équipe coachée à Ubuntu durant l’année : les liens qui se créent dans cette équipe génèrent des progressions individuelles significatives sur l’année et renforcent, sur le long terme, les motivations des apnéistes à se dépasser et à progresser dans le plaisir.

Règle n°5 : La pression est un privilège

Cette règle-là, Glenn Doc Rivers explique l’avoir émise au cours de sa carrière d’athlète et appliquée individuellement. Toutefois, en 2008, alors qu’il préparait l’équipe des Celtics de Boston au Championnat du monde NBA contre les Lakers de Los Angeles (match pour lequel les Celtics étaient donnés perdants), il la matérialisa de manière concrète et collective pour booster la motivation de l’équipe. Il explique ainsi que, durant les entrainements, en entrant dans le gymnase, les 16 bannières des finales des championnats du monde précédents étaient au plafond, pendaient là et dominaient, chaque jour, les joueurs sans qu’ils ne leur accordent la moindre attention.

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Glenn Doc Rivers s’est donc demandé comment il pouvait forcer les joueurs à se concentrer sur ces bannières pour qu’ils constatent qu’ils n’avaient encore rien accompli. Il a fait installer un projecteur dont la lumière ne s’éteignait jamais et qui pointait sur l’emplacement vide, fictif, de la 17ème bannière : celle à aller chercher lors de ce match contre les Lakers. Et il a demandé aux joueurs, entrainement après entrainement, de se concentrer sur cet emplacement vide et de ressentir la pression et la peur monter de cet affrontement à venir.

On ne doit pas fuir lorsque on se sent confronté à un héritage, à un obstacle, à l’attente des autres, bien au contraire. On doit foncer. Car on ne se retrouve pas souvent dans ces situations. Elles arrivent quand on a travaillé et qu’on l’a mérité. La pression est un privilège : pourquoi joué autant, pourquoi se donner tout ce mal, si ce n’est pas pour réussir ? Je voulais que mon équipe soit fière d’elle, qu’elle ait la gagne. Certains joueurs n’auront jamais l’occasion d’être sous pression. Il faut se sentir privilégié d’être dans cette situation et l’accepter, en profiter, réaliser qu’on ne se trouve pas là par hasard. C’est un privilège.

-> La pression et l’apnée

Les compétiteurs le savent bien : lorsqu’on arrive le matin sur le bord du bassin pour la compétition, un stress s’empare de nous. Il monte tout au long de la journée et nous devons faire avec. Nous devons apprendre à le relativiser, à nous détendre pour pouvoir faire une belle performance : les compétiteurs ont leurs propres protocoles de mise à l’eau et de prise de performance. Et je pense sincèrement que les non-compétiteurs devraient s’inscrire au moins une fois à une compétition, pour découvrir l’événement d’une part et pour apprendre également tout ce travail de gestion du stress qui, finalement, est aussi bénéfique dans le cadre de l’apnée que dans la vie de tous les jours.

Ce que je souhaite souligner ici, c’est l’angle nouveau sous lequel est considéré la pression et la peur, dans le cas des grands athlètes : comme un privilège. Il est vrai que si on s’inscrit à une compétition, c’est que nous nous sommes entrainés pour cela et qu’il est normal de ressentir du stress : celui de bien faire. C’est un stress positif, qui nous fait progresser et, bien souvent, nous réalisons de plus belles performances en compétition qu’à l’entrainement (raison supplémentaire pour laquelle les non-compétiteurs devraient essayer). Ce point de vue permet de relativiser considérablement ce que nous avons tendance à « percevoir » de manière négative : le stress d’un challenge à accomplir ou d’une attente des autres (attente de soi pour soi, attente de son coach, attente des autres qui ont l’habitude de nous voir faire telle ou telle performance). Accepter positivement ce stress, le voir sous l’angle du privilège permet sans doute de le vivre pleinement, plus intensément et d’en tirer tous ses bénéfices, incluant celui de trouver ce surplus de motivation lorsque l’inconfort est là.

Règle n°6 : Les champions avancent

Fin 2008 arrive donc le fameux match opposant les Celtics de Boston aux Lakers de Los Angeles, pour lequel les premiers sont donnés perdants. Vers la mi-temps, Glenn Doc Rivers admet que les résultats ne trompent pas les paris : Lakers : 45 VS Celtics : 21.

Un bon coach doit être suffisamment fou pour savoir persuader l’équipe qu’elle va remporter le prochain match. Il doit montrer qu’il le sait. Pour aller de l’avant, on doit continuer à progresser, on doit se lever, se battre. Il faut y croire. Pendant le match, mon but, c’était de réduire l’écart de points. Il ne faut jamais baisser les bras. On a réduit l’écart à 12 points. Une fois à 12, j’ai dit « on vise 8 ». Et après ça, « on vise 4 ». Lorsque nous étions à 2 points d’écart, Jack Nicholson m’a interpellé depuis le banc de touche et il m’a dit « on est en sursis ». C’était le meilleur commentaire de toute cette histoire ! Oui, les Lakers étaient en sursis !

Au final, les Celtics ont remporté le match et pu hisser la 17ème bannière dans l’emplacement fictif, du gymnase. Glenn Doc Rivers a reconnu avoir appris une nouvelle leçon lors de ce match :

Lorsqu’on veut remporter un titre, il faut jouer carte sur table et mettre du cœur à l’ouvrage. C’est essentiel. Et cela quel que soit le sport que nous pratiquons !

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J’ajoute que cette façon de faire, c’est à dire définir – pas à pas – une succession d’objectifs mentalement atteignables (réduire l’écart de tant à tant puis de tant à tant) plutôt que de viser immédiatement l’enjeu principal (gagner le match) est fondamental en psychologie et absolument applicable à l’apnée : se dire que l’on veut faire 150 mètres (par exemple) à telle date me semble peu productif et psychologiquement difficile à assumer alors que mettre en place un planning d’entrainement incluant des objectifs transitoires vers l’enjeu final est motivant (car les objectifs atteignables sont successivement atteints) et concluant : avec du coeur, de la motivation, de la rigueur, tout est possible.

2 réflexions sur « Secrets de coach pour la performance des athlètes : Glenn Doc Rivers »

  1. Un grand partage Philippe,
    toujours attentif à tes posts j’apprend plus et mieux 🙂
    J’avais entendu parler de Doc Rivers et le lien avec l’apnée est un grand travail.

    Merci encore pour ta passion,
    toujours attentif à tes partages.

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